Le Palmarès 2014



L’Unep – Les Entreprises du Paysage dévoile son Palmarès exclusif des villes les plus vertes de France. Quelles sont aujourd’hui les véritables « éco-cités » ? C’est à cette question que répond ce Palmarès, réalisé auprès des 50 plus grandes villes de France.

Mise en avant du patrimoine végétal urbain, fort taux d’investissement, existence d’un plan « biodiversité », le top 10 des villes les plus vertueuses en matière de vert – Angers, Nantes et Limoges en tête – a démontré que pour voir la vie en rose… il faut choisir le vert !

Le végétal : une priorité inégalement partagée par les 50 plus grandes villes de France…

« Notre Palmarès Unep des villes les plus vertes de France s’applique à identifier la réelle végétalisation de nos villes. La place accordée aux aménagements paysagers n’est pas seulement un enjeu environnemental. Sur le plan économique, le secteur représente près de 200 000 actifs et les bénéfices des espaces paysagers en matière de lien social et de santé publique sont aujourd’hui incontestables. Si certaines villes ont résolument amorcé le virage « végétal », comme en région Pays de la Loire qui compte deux villes dans le top 3, des efforts restent à fournir partout dans l’hexagone. Le regard et l’action de nos élus sur la fonction paysagère doit évoluer pour répondre aux problématiques de la cité du XXIème siècle. » alerte Catherine Muller, Présidente de l’Unep – Les Entreprises du Paysage.

Top 10 des villes les plus vertes
*note obtenue sur un barème de 100 points

Les 5 grands enseignements de l’étude

  1. À quelques rares exceptions, l’investissement dédié à la création de nouveaux parcs et jardins reste faible en comparaison d’autres projets d’investissement : il représente en moyenne 1,2 % du budget des 50 plus grandes villes de France, avec une fourchette allant de 0,1%… à 5% (Angers). Néanmoins l’accès des urbains au végétal est en progression. Les Français disposent en moyenne de 31 m² d’espaces verts (et jusqu’à 200 m² à Besançon !), et les municipalités dépensent chaque année près de 50 € par habitant pour l’entretien et la création.

  2. Le « patrimoine vert » ne se limite plus aux parcs et jardins : la nature sous toutes ses formes s’invite au cœur de la cité (arbres classés, toitures végétales, trames vertes…). Même les villes de grande taille accordent une place privilégiée au vert, qui s’étend à travers écoquartiers, zones humides et ceintures vertes..

  3. Le végétal est devenu un véritable axe stratégique de dynamisme et de promotion pour certaines villes, qui n’hésitent pas à organiser des festivals (Fête du Printemps…), des visites guidées, et multiplient les participations aux concours et manifestations nationales, telles que les Victoires du Paysage.

  4. Afin de rendre leur patrimoine vert encore plus proche et accessible pour le grand public, certaines villes comme Lille, Lyon, Metz ou encore Paris participent à l’appli « City Gardens ». D’autres créent des potagers pédagogiques dans les écoles. À noter le cas particulier d’Angers, dont les alentours abritent le plus grand parc d’attraction végétal au monde : Terra Botanica.

  5. L’écologie est une deuxième nature pour une minorité significative de grandes villes, qui se sont converties à une démarche globale en la matière : ruches urbaines à Bordeaux et Paris, éco-pastoralisme à Angers, prêt de composteurs aux particuliers à Brest et Lyon, tri des déchets verts généralisé à Nancy… sans compter que plus de la moitié des villes interrogées disposent d’une plateforme de compostage.

Classement 2014 par catégories

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