Les bienfaits sur l’activité économique



Je crée des emplois non délocalisables et pourtant je ne suis pas une ZAC.
Qui suis-je ?

La production d’espaces verts soutient plus de 90 000 emplois privés

D’après les chiffres clés du secteur du paysage, publiés par l’Unep, la branche représente :

Les services d’aménagement paysager sont particulièrement intensifs en main-d’œuvre, donc pourvoyeurs d’emplois. L’étude du Cabinet Asterès, commandée en 2016 par l’Unep, “Les espaces verts urbains, lieux de santé publique, vecteurs d’activité économique”, a également démontré que pour une même dépense des communes, l’aménagement des paysages génère plus d’emplois que les activités de gestion des déchets, de construction d’infrastructures ou encore de restauration collective.

200 000 euros d’investissement dans les espaces verts soutiennent en moyenne 3 emplois dans une entreprise du paysage, contre 0,8 emploi dans le reste de l’économie.

Et ces emplois sont non-délocalisables !

Les espaces verts contribuent à l’attractivité des villes

Les espaces verts urbains font l’objet d’une demande sociale
particulièrement forte de la part des habitants. Selon les résultats des
enquêtes de l’Unep avec Ipsos en 2013 et l’Ifop en 2016 :

Selon une étude du Commissariat général au développement durable,
des espaces verts bien entretenus contribuent davantage à la qualité
perçue des quartiers que la densité de commerces et l’accessibilité aux
transports en commun.

Les espaces verts permettent également d’attirer touristes et entreprises. D’après l’enquête de fréquentation touristique de la ville de Paris, 11 % des touristes étrangers ont renseigné la visite de parcs et jardins comme étant l’une des principales motivations de leur venue.

Les déchets verts : une ressource économique

La biomasse issue des espaces verts peut alimenter les filières locales de production énergétique et agronomique.

Selon que les déchets verts soient carbonés (branches, troncs) ou azotés (herbes), leur transformation soutient la production :

L’étude conjointe Val’hor et Plante & Cité, “Les bienfaits du végétal en ville”,  pointe du doigt les bienfaits économiques, dont cette valorisation des déchets végétaux issus des espaces verts urbains.

Pour une meilleure prise en compte de la valeur des espaces verts

Même si le coût de création et d’entretien des espaces verts est connu des décideurs publics, ils n’ont pas réellement de prix en soi, ce qui peut donner lieu à des investissements bien en-deçà de la demande sociale et des bénéfices qu’en retirerait la collectivité. Il est donc nécessaire d’estimer une valeur économique artificielle pour valoriser les espaces verts dans les stratégies de planification urbaine.

C’est ce que s’attache à faire l’étude “Les espaces verts urbains, lieux de santé publique, vecteurs d’activité économique” réalisée par le Cabinet Asterès en 2016 à la demande de l’Unep.

Pour aller plus loin

 Laïlle et al. (2013). Les bienfaits du végétal en ville : étude des travaux scientifiques et méthode d’analyse. Plante&Cité.

Luttik (2000). The value of trees, water and open space as reflected by house prices in the Netherlands. Landscape and irban planning.

Jim et Chen (2007). Consumption preferences and environmental externalities : a hedonic analysis of the housing market in Guangzhou.